Il ne fait aucun doute que nous pouvons diviser les enseignements de cette course en trois grands blocs :
1) Equipement
2) Physique
3) Mental
Equipement
Le temps consacré à la recherche d’un équipement adéquat aux températures polaires (notamment la marque ODLO et TAIGA pour les vêtements et SALOMON pour les chaussures) n’a pas été du temps perdu ; tout au contraire ! Je n’ai pas eu un seul problème majeur avec ce matériel. Ce succès a été également le fruit d’un conseil judicieux d’un ancien concurrent de ce marathon (Philippe Moreau, France – 2006).
Seul bémol sont les lunettes de skis qui n’ont pas été à la hauteur du grand froid. En effet, après 7 km de course. Ils ont gelé et je ne pouvais plus voir le tracé du parcours. Donc les lunettes ont été inutiles ! Il faut souligner cela a été le cas pour tous les participants.
Physique
Malgré une bonne condition physique de base, le fait de m’entraîner sur des « steps » ( salle de fitness) pendant des heures m’a permis de ne pas trop souffrir dans le terrain difficile dû à une neige lourde dans laquelle je m’enfonçais quelques fois jusqu’aux genoux.
Bien entendu, les longues sorties d’entraînement de plus de 2h30 ont consolidé, sans aucun doute, ma condition physique.
Mental
Nous le disons bien que les coureurs ayant une grande expérience des marathons et ultra marathons se connaissent parfaitement bien. C’est, je le pense, le cas avec moi. Ceci m’a permis de contrôler mon rythme de course (courir à 70 % des capacités) , de dépasser des concurrents après le semi-marathon et de terminer dans une relative fraîcheur. Excellent pour le mental !
Dans mon entraînement, au niveau du matériel, j’avais tout planifié. Tous les scénarios étaient prévus. Ce marathon, je l’avais préparé comme une opération militaire.
-William
Attachée de presse: Mélissa Gargiullo